Ces hommes et femmes sont à la fois dans l'ombre et sur le devant de la scène. En effet, lors d'un concert, les musiciens ,auxquels on ne prête pas toujours attention, sont comme les extensions vivantes de l’artiste. Ils le suivent dans ses moindres oscillations et les réinterprètent parfois, faisant ainsi du live une expérience exclusive et unique.
Das Galliano, cette entité à deux tête est un groupe de musicien bien à part. Nous les avons rencontrés dans le cadre d'une entrevue qui nous a aidé pour nos TPE.
Thomas est la première face de Das Galliano et Olivier est la seconde.
Dès le début de la rencontre, nous leur demandons si en tant que musiciens ils préfèrent le live ou le studio.
Tout d'abord, pour un musicien, le live peut être dissocié du studio. Certains musiciens pro ne participent pas au live mais juste à l'album et inversement, c'est souvent une simple histoire de préférence.
Après c'est sûr que lorsque tu es musicien, tu passe tes journées dans la musique, tu baignes dedans. A la longue, tout cela à tendance à lasser.
Dans ce cas c'est le live qui libère des émotions. C'est là au milieu de la scène qu'on ressent la musique, après ça devient intense de jouer sur scène. Alors qu’un disque, ce sera complètement différent, il sonnera toujours parfait parce que les prises ratées seront refaites.
On parle ensuite de la préparation physique car le collectif joue pour The Shoes mais aussi Woodkid connu pour sa musique très perfectionniste à l'aspect théâtrale et cinématographique.
On a pas de réelle préparation physique, tout est dans l'émotionnelle, c'est assez fatiguant mais on aime ça. En terme de live, The Shoes et Woodkid sont totalement différents.
Les concerts de Woodkid possèdent une mise en scène très esthétique qui lui est personnelle. C'est pourquoi, en général, Woodkid propose et les musicens choississent.
On a fourni un gros travail pour cette mise en scène, on a mis deux ans à la peaufiner. La plupart des détails nous sont venus tout seul. Par exemple l'idée de rester statique qui participe à l'atmosphère très solennelle, nous est venue à l'hotel un soir ou on visionnait les vidéos du concert, on nous voyait tout les deux en train de bouger et de faire du bruit derrière, on a donc rapidement compris qu'il fallait changer cela.
Le live c'est la meilleure des écoles. L'école où on apprend le plus car on est directement mis en condition.
On aborde ensuite le concert que le groupe à donné dans le cadre du festival Elektricity à Reims, leur ville d'origine.
On a eu une certaine pression mais pas négative, le concert était cool, on était à la maison. En plus la veille on avait eu une grosse journée au Rex donc on était soulagés que ça se soit bien passé. On avait juste pas envie de décevoir la famille et les amis.
"Pour ma part comme avant chaque montée sur scène j'étais très stressé mais dès que le concert a commencé c'était le bonheur" ajoute Thomas.
On leur demande ensuite s'il existe une véritable Reims academy comme le dise les médium
C'est vrai qu'il y a eu un esprit musical, pleins de petits groupes se sont formés et puis consolidé avec le temps. En fait c'est guillaume des Shoes qui après avoir vu l'alchimie entre les groupes bordelais a voulu reproduire ça à Reims. a la base on était qu'une grosse bande de pote puis avec les relations et la presse on a réussi à se développer. De nos jours il y a plus de partage et de sensations qu'avant même si les choses commencent à se disperser et que chacun fait son projet.
Même si Das Galliano restera cette entité bicéphale, on ose leur demander s'ils ont des projets personnels
Thomas : Un enfant. De mon côté j'ai Arbogast : je fais mon truc dans mon coin et j'espère qu'il se passera quelque chose.
Das Galliano : Que ça ne s'arrete jamais, Das Galliano est né avec The Shoes, a pris de la grandeur avec Woodkid. Ça fait un bon bout de temps et on espère que ça continuera.
Pour nous c'est déjà un projet personnel, un groupe dans le groupe, Das Galliano.
-Un grand merci au collectif pour nous avoir accordé de leur temps et payé un chocolat chaud.-
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